La Caf, ou caisse d’allocation sociale, verse une pension d’assurance retraite depuis 1972 pour certains allocataires, mais pas pour tous. Cette aide, appelée « assurance vieillesse des parents au foyer » (AVPF), concernait d’abord les femmes au tout début, mais elle s’est par la suite adressée aux hommes qui répondaient à certaines conditions. Il s’agissait à l’origine d’une retraite destinée aux mères dont la vie professionnelle a dû être abrégée avec l’arrivée d’un ou de plusieurs enfants. Le montant de ce dispositif est calculé sur la base d’un salaire forfaitaire mensuel qui équivaut à 169 fois le taux horaire du Smic en vigueur au 1er juillet de l’année précédente. Il y a 10 ans, la moitié des personnes remplissant toutes les conditions pour la perception d’une pension retraite à taux plein pouvaient prétendre à l’AVPF. Cette allocation est particulièrement intéressante pour ceux qui n’ont pas rempli le nombre de trimestres requis pour un revenu de retraite à taux plein.
Qui peut bénéficier de l’allocation vieillesse des parents au foyer ?
L’assurance vieillesse des parents au foyer est une affiliation gratuite versée aux assurés remplissant une condition de ressources qui ne doit pas dépasser le plafond du complément familial. Si le salarié a exercé à temps partiel, il ne pourra bénéficier de l’allocation retraite de la Caf que si son salaire annuel soit inférieur à 23 330,16 €. En outre, les personnes handicapées ou celles qui n’ont pas pu poursuivre leur carrière professionnelle après la venue d’un ou de plusieurs enfants (les parents de jumeaux et de triplets sont priorisés) doivent remplir certaines conditions pour devenir allocataires de l’AVPF. Tout d’abord, elles doivent impérativement vivre au domicile familial et être mariées à un individu lié par un Pacs, ou encore être l’ascendant, le descendant ou le collatéral du demandeur si la retraite est au nom d’une personne handicapée. Pour ce dernier cas, la demande sera adressée à la commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées.