Depuis le début de l’année 2016, le statut d’auto-entrepreneur a été remplacé par celui de micro-entrepreneur afin de permettre à tout le monde de créer sa propre activité pour subvenir à ses besoins ou pour compléter ses revenus mensuels. Toutes sortes d’activités peuvent être effectuées dans l’auto-entreprenariat, allant du secteur artisanal et commercial aux diverses activités libérales.
La retraite d’un auto-entrepreneur est gérée par la Sécurité Sociale des Indépendants ou SSI, qui a remplacé le Régime Social des Indépendants ou RSI. Comme pour la plupart des salariés, la retraite d’un auto-entrepreneur est constituée par la retraite de base et la retraite complémentaire. L’auto-entrepreneur peut donc aussi bénéficier d’une pension quand il aura atteint l’âge minimum de départ à la retraite et quand il aura validé un nombre suffisant de trimestres.
Le montant perçu par l’auto-entrepreneur varie en fonction de plusieurs paramètres, notamment des cotisations versées ainsi que du chiffre d’affaire de l’entreprise. Cependant, pour qu’un auto-entrepreneur puisse valider ses trimestres de cotisation, une somme minimale est requise pour son chiffre d’affaire. Cela équivaut à 7 200 € soit 200 heures de SMIC. Le nombre de trimestres validés peut aussi varier en fonction du secteur d’activité ainsi que du montant du chiffre d’affaire.
La Sécurité Sociale des Indépendants est la caisse de retraite pour les auto-entrepreneurs. Elle permet de bénéficier d’un régime micro-social qui aidera les auto-entrepreneurs à profiter d’un taux unique sur leurs chiffres d’affaires, obtenu grâce à toutes les cotisations effectuées. En tant qu’auto-entrepreneur, si vous avez validé un nombre suffisant de trimestres, vous aurez droit au taux plein, correspondant à une indemnité journalière de 50 % de la moyenne de votre revenu journalier. Le calcul est effectué en tenant compte de vos 3 dernières années de cotisation.
En somme, la retraite de base d’un auto-entrepreneur est définie en fonction de son âge de départ à la retraite, de son salaire moyen par an, et du nombre d’années de cotisations.
Concernant la retraite complémentaire, c’est l’Association Générale des Institutions de Retraite des Cadres (AGIRC) ou l’Association pour le Régime de Retraite Complémentaire des salariés (ARRCO) qui en assure la gestion. Le montant est défini en multipliant le total des points obtenus lors des cotisations par la valeur du point en vigueur.
Bref, il est tout à fait possible pour un auto-entrepreneur de bénéficier d’une pension maximale comme tous les autres salariés. Cependant, si aucun chiffre d’affaire n’a été déclaré, tout droit à une pension sera refusé.
C’est le moment de préparer votre retraite avec une assurance vie ou le système des trois piliers !
Pour être sûr de ne pas vous tromper dans vos calculs, nous vous recommandons d’utiliser une solution en ligne ! En effet, celle-ci vous permettra de savoir plus facilement ce que vous pourriez toucher pour votre retraite en tant qu’entrepreneur. En revanche, le système est très différent si vous vivez en France ou en Suisse. Voici quelques informations qui pourraient vous aider en fonction de votre situation.
Le système des trois piliers Suisse pour la retraite et l’assurance vie
Comme vous pouvez vous en douter, le système de retraite en Suisse est très différent par rapport à la France. Celui-ci vous permet de vous protéger des moments difficiles de la vie, mais surtout de bien préparer votre retraite. Il se repose essentiellement sur trois principes fondamentaux qui concerne l’ensemble de la population en Suisse :
- une prévoyance qui n’est pas obligatoire : elle se concentre sur l’effort d’épargne que tout le monde peut réaliser, afin d’obtenir des avantages en termes de fiscalité
- des assurances obligatoires pour tous les salariés en Suisse mais également tous les résidents dans le pays, avec une assurance vieillesse et survivante (AVS) ainsi qu’une assurance invalidité (AI)
- un financement d’une loi de prévoyance professionnelle (LPP) par toutes les entreprises ainsi que leurs salariés en Suisse
Ce système fonctionne très bien localement, et d’autres pays pourraient très bien s’en inspirer. Si vous souhaitez en savoir plus, nous vous recommandons de consulter ce site : https://www.troisiemepiliersuisse.info. On pourrait toutefois se demander si le système d’assurance vie « à la française » est très différent de cela.
L’assurance vie en France : un placement indispensable
Si de plus en plus de français se permettent d’ouvrir des assurances vie, cela n’est pas un hasard. Ce système est en effet complètement indépendant des cotisations sociales, et c’est un placement qui est aujourd’hui indispensable pour bien préparer sa retraite. Toutefois, comme vous pourrez le constater sur un comparatif très détaillé sur ce sujet (à consulter sur cette page : https://banque-info.com/actualites/troisieme-pilier-suisse-vs-assurance-vie-francaise/) les deux modèles ont quelques similitudes mais aussi des particularités.
Concernant le modèle français, il faut notamment prendre en compte ce que l’on appelle les frais d’entrée ainsi que d’autres frais à régler à chaque versement sur l’assurance vie (autour de 5%). Il faudra également régler des frais de gestion (entre 0,5% et 1,5% en fonction de l’épargne), et des frais d’arbitrage. Enfin, dans le cas où vous souhaitez retirer de l’argent, cela est possible, mais uniquement sous certaines conditions.